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Que redoutent les français concernant leur vieillissement?

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Ce que redoutent les français concernant leur vieillissement 

Pour plus de la moitié des français, la première source d’inquiétude liée au vieillissement est la perte d’autonomie (66% pour les plus de 50 ans et citée en première dans 35% des cas). C’est ce qu’il résulte d’une étude réalisée auprès d’un échantillon de 1002 personnes par l’Ifop.
Les autres aspects de la vieillesse les plus redoutés lorsqu’on avance dans l’âge sont principalement la diminution des capacités financières, qui est citée en première pour 30% des français, suivi du coût des prestations de maintien à domicile ou de prise en charge en établissement spécialisé (32% de citations au total). Les français s’inquiètent ensuite du désengagement des pouvoirs publics dans la santé et le social (28% de citations), de l’absence de proche (17%) et enfin avec 16% de citations au total l’absence de professionnels pour les prendre en charge (difficulté de trouver un médecin généraliste par exemple).

La perte d’autonomie : première inquiétude des Français, suivie des difficultés financières

D’après l’enquête de l’IFOP, la première source d’inquiétude des français est donc la perte d’autonomie (57%). Cette perte ressort principalement chez les personnes de 50 ans et plus (66% de citations), alors que les plus jeunes (moins de 35 ans) citent en priorité leurs appréhensions liées à la baisse de leurs capacités financières (plus de 50% de citations face à 43% concernant la perte d’autonomie).

Les aspects financiers font ainsi largement partie des préoccupations des Français pour leur vieillesse que ce soit à propos des craintes liées à la baisse des ressources personnelles ou bien du coût des prestations de maintien à domicile ou de prise en charge en établissement spécialisé (mentionnée de nombreuses fois par les personnes déjà à la retraite avec 45% de citations). Au total, presque la moitié des personnes interrogées redoutent la baisse de leurs ressources financières principalement chez les plus jeunes et les actifs.

Vieillir à domicile: un facteur important pour le bien-être

Pour la plupart des français, bien vieillir c’est vieillir à domicile. En effet, 9 français sur 10 souhaitent vieillir à domicile et un tiers environ pense que c’est tout à fait possible (34%). Certains pensent que cela peut être possible si l’on sollicite l’intervention des professionnels spécialisés dans l’accompagnement des seniors (65%). Pour 58% des français, il n’y a aucun doute que la condition du maintien à domicile soit la possession de moyens financiers suffisants pour pouvoir bénéficier des moyens et de l’intervention des professionnels spécialisés.

Plébiscitant l’aide professionnel au quotidien, 67% attendent une intervention complète et importante : aide à la cuisine, à la toilette et au déplacement contre 47% pour faire les courses et le ménage seulement.

Un recours aux services à la personne est actuellement toujours minoritaire. Un quart des français interrogés envisage de vieillir chez un membre de la famille et pense que c’est un mode de prise en charge adapté pour l’accompagnement dans le grand âge.

Près de trois Français sur dix déclarent avoir déjà eu recours aux services à la personne. L’aide à domicile par un professionnel est assez divisé au sein de la population et augmente particulièrement avec l’âge : 43% des retraités actuels et 35% des personnes âgées de 50 ans et plus déclarent y avoir eu recours (et seulement 21% chez les moins de 35 ans).

Un confort qui reste une charge financière non négligeable…

Le financement du maintien à domicile reste à charge et coûteux et les dispositifs d’aides sont désavoués selon l’enquête. Il en ressort un jugement assez difficile à l’égard des aides liées à la perte de l’autonomie et au maintien à domicile, qui s’avèrent être peu connues et peu comprises des Français.

Ces aides se trouvent être assez onéreuses et 33% évaluent ce coût entre 600 et 1000€/ mois. Et 28% l’estimeraient supérieur à 1000€/mois. On se rend compte aussi que les actifs de catégories socio-professionnelles supérieures y ont manifestement plus recours (35%) que ceux des catégories plus modestes (19%).

On peut comprendre ainsi d’où vient la forte tentation du travail dissimulé : en effet, 53% des français sont prêts à y avoir recours si cela leur est financièrement profitable. Plus d’un Français sur deux affirme se sentir résolu à y recourir dans l’hypothèse où une telle pratique se révélerait être plus économique pour eux (à noter que 18% le feraient «certainement»).

La dernière partie du sondage concernait les élections présidentielles de 2017 en France. Pour les français interrogés, le candidat le plus impliqué dans le “bien vieillir” au moment de l’enquête était alors Emmanuel Macron. De plus, il était également en première position concernant son implication pour les solutions de prise en charge des personnes en perte d’autonomie. On peut alors espérer une amélioration au vue de son élection en tant que président de la République.

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